« Une rencontre autant Magique et Vraie !» Voilà comment Alexandre Colonna d’Ornano résume sa collaboration avec le designer Philippe Starck, qu’il rencontre pour la première fois au début de l’année 1997.
Magique, elle l’est sans aucun doute.
Alexandre Colonna d’Ornano est seulement âgé de 21 ans quand il reprend en collaboration avec sa mère les rênes de l’entreprise familiale. L’une de ses premières préoccupations est de développer une bouteille qui distingue clairement la qualité de l’eau Saint Georges.
Adepte du travail de Philippe Starck il fait naturellement appel à lui.
Séduit par sa démarche audacieuse et la justesse de sa demande, le créateur lui répond quelque semaines plus tard et va propulser d’un coup de crayon l’eau Saint Georges au sommet.
La suite est déjà dans l’histoire. Avec le parti pris fort d’un bouchon noir qui rend hommage au blason Corse, le dessin d’une bouteille dont les fines cannelures suggèrent la force d’une colonne de granite, le choix d’un logo relevé d’une touche d’impertinence avec un « T » de couleur orange, Philippe Starck signe un objet identitaire qui ouvre à l’eau Saint Georges les portes d’une distribution planétaire.
Revenant sur sa création, Philippe Starck la décrypte ainsi : « Une bouteille a quelque chose d’extrêmement complexe dans la mesure où elle met en jeu de nombreux paramètres et des contraintes techniques terribles. Il fallait jouer la carte de la différence. L’idée était de rester dans le cadre du produit ayant la plus grande différence admissible. Il fallait aussi faire apparaître l’identité de cette eau en alliant tradition et modernité. Le bouchon noir s’est imposé de lui-même. C’est le symbole même de l’esprit Corse, la beauté dans la gravité. J’ai eu la volonté de synthétiser ce que la Corse a de plus beau. Sur l’étiquette, le « T » de St-Georges orange donne le côté subversif et l’aluminium pâle, l’aspect moderne. »
Vraie, la rencontre l’est tout autant.
Puisque 15 ans plus tard, Philippe Starck dirige la cure d’amincissement menée pour optimiser le poids des bouteilles en PET.
Il opère ce gain de masse par de nouvelles rainures effectuées sur le centre des bouteilles. Pour minimiser l’impact visuel de cette modification, il imagine une grande étiquette, qui masque la zone modifiée, suffisamment épaisse pour éviter d’être froissée. Il renouvelle en conséquence le logo en amplifiant le « S » de St Georges, pour que celui-ci occupe majestueusement toute la hauteur de l’étiquette.
Le revers de l’étiquette est teinté d’un bleu léger, qui souligne la couleur de la bouteille sauf sur le format de 33 cl traité dans un jaune citron vitaminé, qui ajoute à ce format une touche d’impertinence et de dynamisme. Grâce aux nouveaux moules mis au point, les bouteilles en PET, qui conservent toute leur tenue, économisent jusqu’à six grammes de matière. Cet allègement (20,5% du poids de la bouteille d’1,5l, 20% du poids de la bouteille de 0,5l et 12,5% du poids de la bouteille de 0,33l) a permis d’épargner en 2012 96 tonnes de matière plastique !
En parallèle, Philippe Starck a aussi dessiné une nouvelle bouteille en verre, que l’on retrouve sur les tables des grands restaurants et dans un réseau de distribution sélectif. Pour elle, il casse tous les codes du marketing, choisissant de mettre en valeur la pureté du produit, plutôt que sa marque.
Sur le corps d’une transparence absolue, aucune étiquette n’interfère avec la limpidité de l’eau. Seul le capuchon noir permet de retrouver le logo qui signale l’origine de l’eau et de restituer le minimum d’informations légales.
Comme le rappelle le designer : « L’eau est tout. L’eau est rien. Pour la contenir, la nouvelle bouteille en verre St Georges se devait d’être encore moins qu’un rien. Jusqu’au bout du moins, impossible de faire moins. Un rien sublime qui laisse parler que l’extrême beauté vitale de l’eau. »
Magique, elle l’est sans aucun doute.
Alexandre Colonna d’Ornano est seulement âgé de 21 ans quand il reprend en collaboration avec sa mère les rênes de l’entreprise familiale. L’une de ses premières préoccupations est de développer une bouteille qui distingue clairement la qualité de l’eau Saint Georges.
Adepte du travail de Philippe Starck il fait naturellement appel à lui.
Séduit par sa démarche audacieuse et la justesse de sa demande, le créateur lui répond quelque semaines plus tard et va propulser d’un coup de crayon l’eau Saint Georges au sommet.
La suite est déjà dans l’histoire. Avec le parti pris fort d’un bouchon noir qui rend hommage au blason Corse, le dessin d’une bouteille dont les fines cannelures suggèrent la force d’une colonne de granite, le choix d’un logo relevé d’une touche d’impertinence avec un « T » de couleur orange, Philippe Starck signe un objet identitaire qui ouvre à l’eau Saint Georges les portes d’une distribution planétaire.
Revenant sur sa création, Philippe Starck la décrypte ainsi : « Une bouteille a quelque chose d’extrêmement complexe dans la mesure où elle met en jeu de nombreux paramètres et des contraintes techniques terribles. Il fallait jouer la carte de la différence. L’idée était de rester dans le cadre du produit ayant la plus grande différence admissible. Il fallait aussi faire apparaître l’identité de cette eau en alliant tradition et modernité. Le bouchon noir s’est imposé de lui-même. C’est le symbole même de l’esprit Corse, la beauté dans la gravité. J’ai eu la volonté de synthétiser ce que la Corse a de plus beau. Sur l’étiquette, le « T » de St-Georges orange donne le côté subversif et l’aluminium pâle, l’aspect moderne. »
Vraie, la rencontre l’est tout autant.
Puisque 15 ans plus tard, Philippe Starck dirige la cure d’amincissement menée pour optimiser le poids des bouteilles en PET.
Il opère ce gain de masse par de nouvelles rainures effectuées sur le centre des bouteilles. Pour minimiser l’impact visuel de cette modification, il imagine une grande étiquette, qui masque la zone modifiée, suffisamment épaisse pour éviter d’être froissée. Il renouvelle en conséquence le logo en amplifiant le « S » de St Georges, pour que celui-ci occupe majestueusement toute la hauteur de l’étiquette.
Le revers de l’étiquette est teinté d’un bleu léger, qui souligne la couleur de la bouteille sauf sur le format de 33 cl traité dans un jaune citron vitaminé, qui ajoute à ce format une touche d’impertinence et de dynamisme. Grâce aux nouveaux moules mis au point, les bouteilles en PET, qui conservent toute leur tenue, économisent jusqu’à six grammes de matière. Cet allègement (20,5% du poids de la bouteille d’1,5l, 20% du poids de la bouteille de 0,5l et 12,5% du poids de la bouteille de 0,33l) a permis d’épargner en 2012 96 tonnes de matière plastique !
En parallèle, Philippe Starck a aussi dessiné une nouvelle bouteille en verre, que l’on retrouve sur les tables des grands restaurants et dans un réseau de distribution sélectif. Pour elle, il casse tous les codes du marketing, choisissant de mettre en valeur la pureté du produit, plutôt que sa marque.
Sur le corps d’une transparence absolue, aucune étiquette n’interfère avec la limpidité de l’eau. Seul le capuchon noir permet de retrouver le logo qui signale l’origine de l’eau et de restituer le minimum d’informations légales.
Comme le rappelle le designer : « L’eau est tout. L’eau est rien. Pour la contenir, la nouvelle bouteille en verre St Georges se devait d’être encore moins qu’un rien. Jusqu’au bout du moins, impossible de faire moins. Un rien sublime qui laisse parler que l’extrême beauté vitale de l’eau. »